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POVERO 3

by Povero

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1.
Intro 01:04
2.
Il Se Peut 04:38
IL SE PEUT Il se peut que nos pères, soient bien morts, pour de vrai Il se peut que nos mères, aient eu bien tort ,de le cacher Il se dit que nos frères, Ne seront pas, Assez forts Il se peut même que nos choix ne, valent pas plus que leurs torts On a vu sur le sable, et leurs efforts, et leurs corps morts On a su qu'à leurs âges, on y croyait encore Il se dit que leurs voix errent au fond de nos ports, de nos ports Il se peut que nos choix ne, reglent plus que leur mort Il se peut même que nos lois, nient leur sort Il se peut même que nos choix, nient leur sort Qui aurait dit qu'ils auraient dû, qui aurait vu qu'ils avaient l'air Qui aurait cru que nos pères nos mères Qui aurait cru que nos soeurs nos seuls freres Qui s'était dit qu'Eldorado pourrait Qui s'était cru sur un bateau crever Qui aurait vu, qui aurait pu, qui aurait du l'cacher Qu'sur la terre comme au ciel, c'est sous la mer qu'on traine Qui aurait dit qu'ils avaient l'air Sur la terre comme au ciel sous la mer on m'entraine Qui aurait dit qu'ils avaient l'air Qui aurait dit qu'ils auraient dû Qui aurait dit qu'ils avaient l'air Qui aurait dit qu'ils avaient tort Qui aurait dit qu'ils avaient l'air Qui aurait dit qu'ils avaient l'air Qui aurait dit qu'ils avaient l'air Qui aurait dit qu'ils avaient tort Qui aurait dit qu'ils avaient tort Qui aurait dit qu'ils avaient tort Qui aurait dit qu'ils avaient l'air Qui aurait dit qu'ils avaient tort Qui aurait dit qu'ils avaient l'or
3.
LA NEF DES FOUS Il y a parmi les fous des capitaines, des séraphins Qui dorment au son des litanies désespérées des morts Du confin plat des assassins, les disparus des capitales Attendent aux portes des murailles qu'on clochesourde leur ripaille Ils se méfient de nous, du naufrage des fous, tu recules Il y a même ceux qui espèrent, ceux qui resquillent, à mort Donnez-nous des capitaines, décapités au chalumeau Des répugnants tout répudiés, des revenants ravivés Donnez-nous leurs corps, donnez-nous de l'or Donnez-nous ces morts qu'on fête et puis qu'on met dehors Ils s'approchent de nous, notre nef de fous Il y a même ceux qui espèrent, ceux qui respirent La nef des fous, des fous
4.
Courez 03:32
COUREZ Courez, si ça vous chante, Moi j'en ai plus le temps Plus jamais Laissez moi là Pour que ça rentre On sait jamais Le temps Tranchez, tranchez, tranchez Si ça vous tente Moi j'ai plu d'croix Non, plus jamais Ça oui ça y est, faut pas qu'on s'mente C'est plié, plié, plié, plié Pour longtemps Et tirez, si ça vous manque Là, dans le bout de gras, c'est parfait Et puis laissez-moi là J'ai gagné, j'ai gagné, pour longtemps Ah laissez-moi là, Ah laissez-moi là M'avilir, ma vie libre, ma vie libre, m'avilir, ma vie libre , m'avilir, ma vie libre.
5.
LA COURTE ECHELLE J'suis remonté tout en haut de la courte échelle pour ne plus voir venir, à moi ceux et celles qui astiquent mon cas devant l'éternel d'un verbe sournoyant, pioché dans leurs pucelles Juché bien au sommet du mont des merveilles j'me suis pris à songer sur mes deux oreilles ah! L'éternel ébat, l'indépendance pure ouste répudiation, mallarmant azur L'impénétrable voix, là, m'a pris par derrière m'a volé dans les poils de son air sévère d'un zéphyr bien dardé : de mots, de prières m'a sournoyé mon cas selon son reverbère "prends garde aux chiens cerbères, méfie-toi de leur ronde laisse pas chuchoter, aie peur que l'heure gronde mille lances émoussées, tuent même une colombe volerait-elle si haut, couverait-elle dans l'ombre D'une aile enclin à rire, je l'ai congédié: comment tomber si bas, quand on parle de si haut ! Car perché comme j'l'étais, à quoi bon me l'ouïre à son frisson d'été, j'ai préféré reluire Malheur en bas elle a crié, j'aurais pas dû m'faire tendre pour un peu chevalier, j'aurais pas dû me prendre faut dire que le malheur, l'avait mise en désordre que l'onde de ses pleurs donnait envie de mordre Elle s'appelait marie, elle avait perdu son fils elle l'appelait chérie, il s'était envolé avec un vieux barbue, tout parfumé de myrte qui aurait convolé, la fleur consacrée Écourtant ses veuvages avec mes audaces je lui touche la main à la bonne place elle m'aggripe: "Chéri ! On t'a reconnu !" ils se sont tous jetés dans notre intimité L'une me cognait fort, l'autre me découpait le troisième fénéant, voulait l'abatage: qu'on me truffe sept fois, pour mon air de sage me disperse en azur au-delà de nos murs Alors j'y sui smonté sur leur grande échelle tous là ils sont venus avec l'étincelle ils ont hurlé :"au feu !", c'est tout naturel en finir de mon cas, et la paix éternelle Est bien sûr revenu monsieur les bons conseils a foison chuchoter, au fond de mon oreille: "t'aurais pas dû tu vois, déflorer leur airelle fini les jeux de doigts et la barbe aux merveilles" Et là cloué en haut de cette grande échelle avec plus rien entre moi et les feux du ciel "à l'aide !" Je lui ai crié à l'autre hirondelle "jure pas qu'ça t'a déplu, vous êtes tous pareils"
6.
L'HOMME DE L'AUTOMNE Perdu dans sa tête, l'homme de l'automne butte Contre des parois qui ressassent, ses morceaux de passé, Ses absences de tact, sa contrefaconde asséchée, Cousu de larmes blanches tout lui revient où qu'il soit, quoi qu'il tente Du haut de son amour pour une qui ne s'aimait qu'elle Songeur éperdu qui carresse les mondes dépassés Pourvu qu'il y repasse, ow, qu'elle y soit, bien qu'il sache Qu'elle se fout bien de ses doutes, de l'aurtre côté de ses hanches Inutile, peut-être de garder dans sa tête Certains de ces souvenirs funestes, de ces morsures du passé de celles qui attisent, puis soudain s'amenuisent Crevant les yeux du malheureux, brûlant Butté buttant, sur le néant
7.
Moutons 02:31
MOUTONS Moutons noirs et claudiquant, combattent le monde à contretemps et Moutons noirs impertinents supportent de forts désagrèments Mouton blanc cache ton flanc, car importuné par tes ailes Mouton blanc complétement inintéressant Mouton gris passe sa vie à nourrir ses deux ânes Mouton gris sans poésie, oscille aussi, du vague à l'âme Mouton rose frappe ton sang dans de noctèurnes métamorphoses et Mouton rose à de la nuit repoussé son alcôve Moutons mes moutons, moutons combien sont Moutons mes moutons, moutons combien sont Tous ces moutons, tous mes avis, qui en reprend qui s'en dédie Tous ces hérons, tous mes amis, claquent des dents, au paradis Lors mouton blanc au lupanar, ou mouton noir à bon escient Et même rose ou gris naissant, claque des dents oh mon bêlant Claque des dents mon bêlant, Meuh...
8.
Belero 03:54
BELERO Ah bel héros, où t'en es mon clown, combien tu leur en as mis de notes, sur le tapis coûte que coûte Ah bel héros t'en as pris pour ton grade mon salop, à jetter ton lard aux chiens, t'es plus l'gâté du château, hein Mon bel héro aux yeux vitreux, à la main baladeuse, à la dent crochu, et au coeur laborieux Fais le beau, Lève bien haut Trois jolis tours et puis s'en va Ah mon bel héros, t'en as ramassé du caillou T'en as attrapé des bien gros, dans ta besace mon crapaud Ah mon héros, mon lutteur, mon faillot, mon frérot Mon sale type qu'a bien sauté dans l'eau Allez monte plus haut, monte plus haut, mon héros Trois jours et puis Trois jours et puis trois jours et puis s'envole.
9.
MEGALOMNISCIENT Tiens ! Bon à rien, fainéant, parasite, ventre mou Bohémien Va nu pieds, profiteur, buccolique, Attaque Sacrifie, un peu , à la figure imposée Nom de Dieu Donne à manger au temps qui passe J'veux plus, non pas, j'reste là j'avance plus J'dis jamais c'que j'pense j'voudrais pas passer pour un... Meglao martyr, Mégalofainéant, Mégalomniscient, Mégalorien du tout Megalonarcisse, Mégalonarcisse, Mégalomane Donne, Donne à manger au temps qu'il faut.
10.
Pao 02:17
Instrumental
11.
Nocturne 03:13
Instrumental
12.
Les Milliers 04:45
LES MILLIERS Y'a des milliers d'autres choix, pas des milliers d'autres fois Oh les milliers d'autres voies Oh les millions Oh les milliers d'autres temps Les millions Oh les milliers d'autres temps Tant de milliard d'autres champs Oh les milliards d'autres chants Et les millions d'errants Y'a des milliards de raisons Y'a des milliards de façons Et des milliards de millions Et les millions Et les millions de temps Et les millions Et les millions de temps

about

Malgré les efforts déployés par la bête afin de se terrer loin de tout, les douze titres laconiques de ce troisième album regorgent d'échos du présent. Un jeu de cache-cache avec le monde en train de se faire. Garder un peu de distance sans ignorer son temps ; jouer en marge sans se mettre à l’écart... Plongées dans des arrangements plus dépouillés, les mélodies désabusées de l’homme orchestre s’affirment plus doucereuses, retenues. Des cuivres voilés aux synthés heurtés, les expérimentations sonores se postent sur des rythmiques assoupies tandis qu'une guitare plus libre vient s'abandonner au vide. Innocence, inquiétude. Rêverie ou torpeur. Peuplant ses mots de toutes les sortes de moutons à cinq pattes, Povero façonne une nouvelle fois sa calme noirceur mélancolique.

credits

released February 5, 2020

Paroles et Musiques de Povero.
Avec les contributions de Paolo D. et Giovanna D.

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about

Povero Montpellier, France

Povero a d'abord exercé son désintérêt dans de trop longues études d'ingénieur qui le conduisirent de ses pénates à la capitale puis vers l'Angleterre. Enfin arrivé à l'heure des entretiens d'embauche, il s'enfuie vers le Cinéma, dans lequel il travaille pendant une dizaines d'années, passant de stagiaire exploité à réalisateur de documentaires fauchés mais O'combien intéressants... ... more

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